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ME RÉPROUVERA TOUJOURS
CE MONDE AVEUGLÉ
QUI NE COMPRENDRA JAMAIS
LE CONTENTEMENT ABSOLU
QUE VOUS ME DONNEZ,
MES MUSES GÉMISSANTES.
Frühlingsnacht, S. 568/R. 256: Überm Garten durch die Lüfte, Robert Schumann, Franz Liszt.
Polyanthéa: du grec πολυανθής, polyanthḗs, «de nombreuses fleurs».
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski naquit il fait 200 ans, le 11 novembre 1821, mais ce n’est qu’avant-hier, le 9 novembre 2021, que je lus un de ses livres, « Les nuits blanches » . En le lisant, je sentis à nouveau que la magie existe dans le monde, même si elle est tragique, car, d’une certaine manière, ce qui vient de se passer dans ma vie était précisément ce que le livre disait.
Lorsque j’ai fini de le lire, je ne pus pas m’empêcher de verser quelques larmes, car je réalisai que je suis le rêveur, attrapé éternellement dans la dernière page de ce livre.
Mon Dieu ! toute une minute de bonheur ! N’est-ce pas assez pour toute une vie ?
Les nuits blanches, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski .
29 d’octobre de 2021
Réveillez-vous ! Vous êtes fatigué, mais cela n’importe pas, une alarme forte résonne dans le couloir. Il est trois heures du matin, mais vous ne rêvez pas, ce n’est pas une hallucination éthylique. Marchez rapidement, pieds nus, jusqu’à la porte, regardez ces garçons qui se photographient en dansant au rythme de l’alarme.
—Mettez vos chaussures et sortez du bâtiment en courant ! C’est l’alarme incendie !
Vous ne rêvez pas, ce n’est pas une hallucination éthylique.
Continuer la lecture de Un vendredi à LouvainVous fûtes mienne,
vous ne m’aimâtes pas alors,
thé ou café,
vous dîtes que vous m’aimez,
navires distants.
Que ferai je?
Albatros,
je ne peux pas dire adieu,
regarde-nous,
centre de mon petit monde.
5 heures du matin, tu es réveillé par le chant du coq, le chant électronique qui retentit chaque matin pour t’extraire du monde merveilleux des rêves et te ramener à celui-ci, le monde du travail, le monde de la fatigue pendant des heures, pour ensuite t’amuser encore un peu, et enfin tomber au lit, jusqu’à ce que le coquelet numérique chante à nouveau, et le cycle se répète.
Ton petit déjeuner se glisse dans ta bouche, si vite que tu ne peux pas le goûter, tu sais que si tu ne te dépêches pas, tu n’arriveras pas ponctuellement au marché central de la cité, les autres volaillers accapareront la meilleure matière et il ne restera que les poules du fond, les écrasées, les laides, les difficiles à vendre.
Continuer la lecture de Le pouletier coquin 1QUELS SONT CES LIVRES DÉMODÉS
QUE TU AIMES TANT LIRE ET ÉTUDIER ?
CAR JE VEUX BEAUCOUP LEUR DEMANDER UNE CHOSE :
QUE SENT-ON LORSQU’ON EST LU PAR TOI ?
COMMENT EST-IL SPLENDIDE D’ÊTRE
SOUDAINEMENT CHOISI ET PRIS PAR TES MAINS,
CARESSÉ PAR TES DOIGTS TRÈS SENSUELS,
ET VU PAR TES YEUX, PARTOUT ?
LIGNE À LIGNE, LETTRE PAR LETTRE
OH, QUELLE AUDACE ! EUPHORIE EXTATIQUE !
COMMENT SURVIVRE À UNE ALLURE AUSSI RAVISSANTE ?
COMMENT EST-CE QU’ENTRE TES MAINS TIÈDES ET TENDRES,
AU MILIEU DE LA LECTURE —VERA VICTORIA !—,
NE BRÛLENT JAMAIS, SUBITEMENT, LES LIVRES CONTENTS ?
L’idéal de la renaissance était être polymathe, apprendre du monde dans tous ses aspects, et le profiter de la même façon : faire musique, faire poésie, faire mathématique, faire philosophie, tout pendant la même vie. Est-ce que l’idéal contemporain d’avoir argent, d’être financièrement indépendant, de boire alcool, d’avoir un travail monotone, de perdre le temps en faisant de choses idiotes parce qu’on n’a rien d’énergie déjà car le travail ou les études —qu’on fait seulement pour pouvoir avoir travail et argent après— en ont ravi toute, est mieux ? Est-ce que vous croyez que nous sommes mieux maintenant ?!