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Seul présent

Les faisceaux solaires me frappent les yeux,
réfléchis par les surfaces des choses,
et ils perturbent mon âme, en me provoquant des idées colorées,
qui semblent avoir une grande et profonde signification
pour laquelle ma volonté je manipule,
mon espoir nourris,
et ma vie continue.

Mais dans l’afflux continu d’images,
la préoccupation pour ce qui se terminera ou ce qui n’arrivera jamais,
et la post-occupation de rappeler ç’allé qui ne reviendra jamais,
m’empêchent de me concentrer sur le présent,
et de m’immerger dans les douces profondeurs du fluide.

Quand je ne t’avais pas pour moi, je pensais seulement en te trouver,
avec une telle intensité que j’oubliai déjà tout ces autres choses que je faisais à l’époque.
Quand je t’eus, j’craignis seulement te perdre,
et maintenant que je ne t’ai plus je me demande seulement
pourquoi je ne te regardai plus dans les yeux, ni me perdis dans leur mer-iris
plutôt que dans mon abstraction d’un futur inexistant ?

Et comme je fus absent tout le temps,
tantôt seul, tantôt sans toi,
je ne sais pas comment être seul,
parce que je m’oublie de tout de quand je vivais ainsi,
et avec ce que j’observe maintenant, seul, seulement
la question embarrassante me naît :
Comment se fit-il que je ne fus pas toujours seul ?
Car je ne comprends pas comment tu surmontas
le mépris de mon manque de vertu,
de ma discipline laxiste,
et de mon séjour rare.

Peut-être que tu réussis tout simplement pour si être présente.
Et cela, je dois apprendre à l’atteindre d’une manière ou d’une autre,
même si maintenant les faisceaux réfléchis par la peau de ton visage
ne me frappent pas les yeux,
ni perturbent mon âme en me provoquant la douce idée de ton visage.

Ainsi sans toi,
grand et profond sens,
même si tu n’es pas ici pour nourrir mon espérance,
elle survit, et avec elle aimant et vivant je continue.

Mon espérance vitale, mon espérance de toi,
que tu reviennes, et alors dans la fantaisie égoïste je ne m’abstraie pas…
que tu sois présente, et je sois présent aussi,
et puis je si t’apprendrai, et je te rappellerai,
comme présente pour toujours,,,
en étant éternellement étant.


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